Crise RAM-AMPL: pas de risque de perturbation pour les vols vers le Hajj

Pilotes de ligne. 

Pilotes de ligne.  . AFP

L’Association marocaine des pilotes de ligne (AMPL) décline toute responsabilité par rapport à toute éventuelle perturbation touchant les vols de Royal Air Maroc (RAM) au titre de l’opération «Hajj 2018».

Le 27/07/2018 à 15h42

Les vols vers le Hajj ne risquent pas d’être perturbés par le mouvement de protestation des pilotes de la RAM, a affirmé à le360 un membre du bureau de l’Association marocaine des pilotes de ligne (AMPL), joint pas téléphone. En effet, sur les 46 vols aller/retour à destination des lieux saints, 41 seront affrétés par la compagnie nationale à l’aller et 36 autres au retour, ajoute la même source en se référant au planning de vols communiqué par la RAM.

Sachant que l’affrètement aérien signifie la location d’un avion avec son équipage et toutes les prestations qui vont avec, plus de 80% des déplacements vers ou depuis l’Arabie saoudite, seront ainsi assurés par des pilotes ne faisant pas partie du staff permanent du transporteur public.

Autre élément à signaler: les annulations enregistrées à ce jour, en lien avec la tension sociale, touchent essentiellement les vols moyen-courriers en Boeing 737, pour la plupart à destination de l’Europe et de l’Afrique. Les vols du Hajj se font, quant à eux, en Boeing 787. «Nous sommes conscients de ce que représente le Hajj pour les Marocains. Loin de nous l’idée de compromettre les vols vers ces lieux hautement symboliques», tient-on à rassurer du côté de l’AMPL.

Pour l’heure, du côté de la RAM, aucune perturbation n’a été signalée au titre de l’opération «Hajj 2018» entamée hier. Cela n’a pas empêché le député du PAM, Abdellatif Ouahbi, d’adresser une question écrite au ministre du Tourisme et du transport aérien, Mohamed Sajid.

Se souciant de «la sécurité spirituelle des Marocains», Ouahbi invite le ministre de tutelle à prendre des «mesures d’urgence pour protéger les droits des citoyens, en facilitant leur voyage et en leur assurant des conditions à la fois normales et confortables».

Par Wadie El Mouden
Le 27/07/2018 à 15h42