L’engagement du Crédit Agricole du Maroc envers le monde rural et les agriculteurs se confirme au fil du temps. C'est ce qu'on peut lire dans les colonnes du quotidien Aujourd'hui le Maroc du 22 juillet. En témoignent les résultats dévoilés par le Groupe lors de la réunion qui s’est déroulée mercredi dernier en commission parlementaire, et ce en présence d'Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts.
Lors de cette réunion, les membres de la commission n’ont pas manqué de féliciter le CGAM pour son rôle d’accompagnement des agriculteurs du monde rural. Il en ressort que le montant supporté par la banque afin d’annuler les crédits des petits agriculteurs a atteint 5 milliards de dirhams rien qu’entre 2000 et 2013, soit environ 60% du coût global (le reste étant supporté par l’Etat à travers l’augmentation du capital de la banque). Par ordre chronologique, la banque a procédé en 2001 à rendre effectif l’ajustement de la dette des agriculteurs, ce qui a fait l’objet d’un accord signé entre l’Etat et le Crédit Agricole du Maroc le 21 juin 2001.
Ainsi, 100.000 agriculteurs ont pu bénéficier d’une réinsertion dans le processus de financement. Conformément aux orientations du roi Mohammed VI, la banque est donc passée à la vitesse supérieure en procédant à mettre fin à l’endettement de 100.000 petits agriculteurs qui étaient dans une situation financière difficile. Cette opération a coûté 3 milliards de dirhams dont 2 milliards ont été supportés par le GCAM et un milliard par l’Etat. Deux années plus tard, le Crédit Agricole du Maroc s’est fixé comme objectif de soutenir les agriculteurs affectés par les changements climatiques en restructurant leurs dettes.
Dans le cadre de la mise à niveau financière des petits agriculteurs, la banque a procédé en 2011 à alléger et réorganiser les dettes des agriculteurs. Ainsi, 70.000 clients ont bénéficié d’une annulation partielle de leurs impayés, soit une valeur totale de 760 millions de dirhams et 174 dossiers de crédits enregistrés. En même temps, la banque verte a mis à niveau 144.967 dossiers, soit l’équivalent de 3,5 milliards de dirhams.