Créances impayées: la marche à suivre

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Revue de presseKiosque360. Pour les petites entreprises, les créances impayées représentent un fléau mortel. Quelques conseils pour gérer cette problématique.

Le 29/04/2016 à 10h43

Au Maroc, les créances impayées sont comparables à une maladie chronique. Cette pratique s'amplifie de façon exponentielle et constitue l'une des causes de mortalité des petites entreprises, déplore L'Economiste dans son édition du vendredi 29 avril.

Parmi les armes pour se protéger: indiquer les pénalités via un contrat exhaustif, très efficace pour gérer le risque d'impayé, en interne comme en externe. Généralement, en effet, les entreprises se sentent vulnérables face aux tribunaux, faute de moyens et de preuves écrites. En amont, les entreprises doivent accorder plus d'attention à l'élaboration des contrats avec leurs clients et ne pas hésiter à constituer une sorte de blacklist des “mauvais payeurs”.

En ce qui concerne les modes de garantie, le billet à ordre représente un outil de protection en cas de créance impayée. A cela s'ajoute la reconnaissance de la dette, un moyen simple à mettre en place et qui permet de protéger le créancier. Sa légalisation est nécessaire pour une personne physique. En revanche, le cachet doit pouvoir suffire pour une personne morale. Toujours pour mieux se protéger, l'entreprise pourrait demander au débiteur une caution solidaire comme garantie de paiement. Cette dernière doit comporter un montant que le client s'engage personnellement à régler dans les temps.

Enfin, le recouvrement des créances impayées est une course contre la montre: la rapidité d'intervention reste la première clé pour maximiser les chances de réussite. Par la suite, la négociation à l'amiable semble indiquée puisqu'elle est moins longue et moins coûteuse. Si cela ne donne rien, mieux vaut faire appel à un opérateur externe qui bénéficie, si possible, d'une très solide formation juridique et d'un certain sens du tact.

Par Sanae El Asrawi
Le 29/04/2016 à 10h43