COP22: de nouveaux financements pour l'ONEE

Ali Fassi Fihri, directeur général de l'ONEE.

Ali Fassi Fihri, directeur général de l'ONEE. . DR

L’Agence française de développement, la Banque européenne d’investissement, l’Union européenne et le gouvernement allemand via KFW apportent un nouveau financement à l'ONEE.

Le 18/11/2016 à 09h22

Décidément, c’est une pluie de financements qui tombe sur les institutions nationales à l’occasion de la COP22. L’Office national de l’eau et de l’électricité (ONEE) profite lui aussi de cette manne.

Un groupe de bailleurs de fonds, constitué de l’Agence française de développement, la Banque européenne d’investissement, l’Union européenne et le gouvernement allemand via KFW, vient de renouveler son engagement aux côtés de l’ONEE, en apportant un nouveau financement d’un montant total de 55 millions d'euros (environ 600 millions de DH). Ce montant est réparti en 34 millions d'euros apportés par l'AFD et 20 millions KFW. Ces prêts seront prochainement complétés par des contributions de la BEI et de l’Union européenne.

Ce montant, associé aux ressources budgétaires du royaume qui apporte 50 % du financement des infrastructures, permettra de développer les réseaux d’assainissement et de construire des stations d’épuration conformes aux normes nationales dans une quarantaine de villes de petite et moyenne proportions, à travers tout le pays.

Ce nouveau financement entre dans le cadre du soutien qu’apportent ces bailleurs de fonds au programme lancé par le Maroc il y a dix ans. Un programme qui vise à améliorer la qualité de vie des citoyens marocains et à protéger l’environnement en développant les réseaux d’assainissement.

Dans le contexte de stress hydrique que connaît le pays, ce programme constitue également une composante importante de la stratégie nationale d’adaptation aux changements climatiques.

Pour rappel, durant les dix dernières années, d’importants progrès ont été réalisés, notamment au niveau des taux de raccordement des citadins au réseau d'assainissement qui atteint désormais 73% et du taux d’épuration qui atteint 36%, alors qu’il n’était que 8% en 2006. A l’horizon 2020, et en s’appuyant sur le soutien des partenaires étrangers, le Maroc espère atteindre un taux de raccordement de 80% et un taux d’épuration de 60%.

Par Younès Tantaoui
Le 18/11/2016 à 09h22