La Banque islamique de développement (BID), l’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI) et la Moroccan agency for sustainable energy (MASEN) ont accueilli à Rabat la deuxième édition du Programme de coopération pour les énergies renouvelables en Afrique (RECPA). Le communiqué publié à l’issue de la rencontre rappelle que l’initiative s’inscrit dans la mise en œuvre de la Vision du roi Mohammed VI, pour la promotion d’une coopération Sud-Sud solidaire et agissante. Cette orientation donne le cadre politique d’un programme appelé à devenir l’un des leviers structurants de l’intégration énergétique africaine.
Le communiqué précise que l’événement a réuni des délégations de haut niveau issues de huit pays africains — le Bénin, le Cameroun, les Comores, la Libye, le Nigeria, la Sierra Leone, la Somalie et le Togo — venues partager leurs priorités nationales et examiner les pistes de convergence possibles. L’atelier, organisé sous l’accueil conjoint de la BID, de l’AMCI et de MASEN, a également enregistré la participation d’acteurs institutionnels tels que l’ONEE, la SENELEC et la STEG, témoignant d’un élargissement progressif du réseau de partenaires techniques engagés dans la transition énergétique du continent.
Depuis son lancement en 2019, dans le cadre de l’initiative BID–MASEN pour le développement des énergies renouvelables en Afrique, le programme RECPA a permis de fédérer plusieurs pays autour d’objectifs communs. Le communiqué souligne que cette deuxième édition ambitionne d’«élargir le cercle des pays partenaires», tout en consolidant le partage d’expertise et l’échange d’outils opérationnels développés au fil des projets. Cette dynamique vise à créer les conditions technologiques, réglementaires et financières nécessaires à l’accélération du déploiement des énergies propres.
Au fil des travaux, les partenaires ont mis en avant la nécessité de bâtir des coopérations inclusives centrées sur l’identification d’opportunités concrètes. Le communiqué rappelle que l’atelier RECPA poursuit trois finalités essentielles: renforcer les capacités des pays participants, partager des modèles éprouvés dans le développement de projets renouvelables et explorer les possibilités de collaboration sur des initiatives déjà identifiées. Cette approche graduelle permet de dépasser la logique de formation pour s’orienter vers la co-construction de projets à fort impact.
Les organisateurs ont également souligné l’importance de créer un environnement favorable au développement durable, en combinant expertise technique, connaissance des contextes nationaux et soutien institutionnel. En réunissant à Rabat les principaux décideurs africains du secteur énergétique, cette édition du RECPA amorce une étape supplémentaire vers la constitution d’une plateforme continentale capable de structurer des partenariats, d’harmoniser les priorités et de contribuer à la réduction du coût du capital pour les projets renouvelables.








