"Le problème de défaillance des entreprises conduit automatiquement à des licenciements. L’ampleur de l’impact sociale est donc bien plus important que ce que nous observons", a affirmé le président de la CGEM, Chakib Alj, en rappelant que les engagements du patronat dans le cadre de l’accord social ont été chiffrés et réalisés. "Nous sommes en attente que les engagements pris par le gouvernement et les syndicats soient aussi déployés", a-t-il ajouté.
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Alj n’a pas manqué de soulever l’effet dévastateur de la crise sanitaire pour le tissu économique national, appelant à aborder de manière urgente la problématique de la solvabilité des entreprises. "La reprise effective n’a pas été au rendez-vous et les entreprises se trouvent aujourd’hui surendettées, particulièrement celles opérant dans des secteurs comme le tourisme et son écosystème, les industries culturelles, la restauration et bien d’autres", a ajouté Chakib Alj.
Quelques secteurs, comme celui de l’évènementiel, a insisté le président de la CGEM, ont besoin de visibilité sur la reprise de leur activité.