Le Maroc vient d’améliorer son classement mondial en tant que destination d’outsourcing. L’édition 2023 de l’indice GSLI (Kearney’s Global Services Location Index) le positionne comme la seconde meilleure destination d’outsourcing en Afrique, et la quatrième dans la région Moyen-Orient-Afrique du Nord, où les Émirats Arabes Unis occupent la première place, annonce Le Matin du Sahara et du Maghreb.
«Le Royaume occupe également la 28e place à l’échelle mondiale cette année, gagnant ainsi 12 places par rapport à la précédente édition de ce classement (2021). L’Inde, la Chine et la Malaisie occupent les trois premières places du classement mondial. Leurs rangs respectifs n’ont pas changé par rapport à la précédente édition», explique le quotidien.
Le Royaume du Maroc fait par ailleurs partie des sept pays qui ont le plus amélioré leur positionnement cette année, aux côtés de Singapour, du Japon, de la Hongrie, des Émirats Arabes Unis, du Canada, et de la Corée du Sud.
Cette amélioration est due, selon les auteurs de ce classement, à «sa compétitivité en termes de coûts et sa main-d’œuvre multilingue (anglais, français et espagnol), ainsi que l’accent renouvelé mis sur le perfectionnement numérique, qui ont amélioré la vision du pays en matière d’accueil d’opérations commerciales liées à la technologie».
Les auteurs de ce classement rappellent aussi que «le gouvernement prévoit d’investir (...) dans (...) l’externalisation, pour générer environ 5.000 nouveaux emplois d’ici fin 2026».
«Rappelons dans ce contexte, qu’en septembre dernier, deux mémorandums d’entente ont été signés entre le ministère de la Transition numérique et de la réforme de l’Administration, le ministère de l’Industrie et du Commerce et deux opérateurs pour la création de 3.000 emplois à l’horizon 2027 pour un investissement de 375 millions de dirhams», précise le quotidien.
Pour le classement de cette année, l’indice GSLI classe 78 pays sur la base de 52 indicateurs, contre 60 pays et 47 indicateurs en 2021.
Ce classement se concentre sur quatre dimensions pondérées: l’attractivité financière (coût du travail et des infrastructures), les compétences relationnelles et la disponibilité de la main-d’œuvre (quantité et qualité du vivier de talents), l’environnement des affaires (aspects politiques, économiques, réglementaires et culturels qui affectent la facilité de faire des affaires), ainsi que la résonance numérique (compétences numériques de la main-d’œuvre et résultats numériques de l’activité des entreprises).