Dans son édition de ce 9 novembre, L’Economiste nous apprend que le méga projet de dessalement d’eau de mer du royaume, pour les besoins de l’irrigation et l’approvisionnement en eau potable, sera établi à Chtouka. Ce projet de partenariat public-privé nécessitera un investissement de 3,8 milliards de dirhams et constituera un levier pour une croissance socioéconomique durable de l’ensemble de la région, souligne le journal.
Notons que la mise en service est prévue pour 2020 et devrait permettre, à terme, de sécuriser l’approvisionnement en eau potable du Grand Agadir et de fournir de l’eau pour l’agriculture irriguée à haute valeur ajoutée dans la zone de Chtouka, sur près de 15 hectares. Par ailleurs, L’Economiste souligne que la durée du contrat qui lie les parties prenantes sera de 30 ans, dont 2 ans et 8 ans pour la conception et la réalisation (études et construction) des ouvrages et 27 ans et 4 mois pour leur exploitation.
Il faut dire que ce projet est une aubaine pour la sauvegarde de la nappe et de l’agriculture de Chtouka, une province exportatrice, entre autres, vers l’UE, l’Amérique du Nord et la Russie et disposant de stations d’emballage de primeurs de premier plan. Le quotidien précise que le développement durable local et la pérennité de l’agriculture dans la région sont menacés de stress hydrique, principalement de saturation des ressources en provenance des eaux de surface et des eaux souterraines.