Le montant de la cession par le groupe français Veolia de ses parts dans Lydec à la Société régionale multiservices Casablanca-Settat (SRM), une entité entièrement publique, équivaut à une transaction qui s’est conclue pour près de 1,68 milliard de dirhams, ce qui couvre près de 99% du capital de la Lydec, indique Challenge.
Selon l’hebdomadaire, «installée au Maroc depuis 1997, Lydec, qui passe ainsi sous son troisième propriétaire après Suez et Veolia, voit cette acquisition marquer une étape cruciale dans l’évolution de sa gouvernance».
La valeur négociée tient compte de la fin prochaine du contrat de gestion déléguée en 2027, ce qui a influencé la baisse du prix par rapport aux évaluations précédentes en 2022.
Challenge précise à ce propos que «Veolia a confirmé que la clôture financière de cette transaction était prévue d’ici la fin de l’année 2024, sous réserve des approbations administratives nécessaires, notamment celle du ministère de l’Intérieur, autorité délégataire de Lydec».
Début juillet, Veolia a officiellement annoncé avoir conclu un accord avec le Maroc pour la cession intégrale de la Lydec à la SRM Casablanca-Settat.
«À l’issue de cette opération, Veolia restera un partenaire majeur du Royaume du Maroc», tout en restant «présent notamment dans les activités de distribution d’eau et d’électricité grâce à ses contrats à Rabat, Tanger et Tétouan», avait alors indiqué le groupe.
Jusqu’ici, Lydec assurait la gestion déléguée de service public pour la distribution d’eau potable, d’électricité, d’assainissement et d’éclairage public pour la ville de Casablanca et sa région.
Cette cession était prévue et n’aura aucun impact sur les objectifs financiers de l’exercice pour 2024, pas plus que sur les perspectives du plan stratégique GreenUp, avait précisé Veolia.