Casablanca: la masse salariale absorbe une grosse part du budget de la ville

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Revue de presseKiosque360. La masse salariale et les dépenses de fonctionnement continuent de peser très lourd dans le budget de la métropole, puisqu'elles absorbent 1,3 milliard de dirhams du budget prévisionnel 2019. Par ailleurs, les créances à recouvrer atteignent plus de 6 milliards de dirhams.

Le 23/10/2018 à 22h39

Dans son édition de ce mercredi 24 octobre, L’Economiste s’intéresse au Conseil de la ville de Casablanca. Le journal souligne ainsi que le budget prévisionnel 2019 de la métropole a été récemment adopté par les élus et que, comme chaque année, la majeure partie de ce budget est consacrée à la masse salariale et aux dépenses de fonctionnement, ce qui représente 1,3 milliard de dirhams. La consommation d’eau et d’électricité représente également un poste de dépense important.

Le Conseil alloue aux SDL une enveloppe de 134 millions de dirhams. Mais, selon le journal, rien ne filtre quant au budget alloué à la collecte des déchets. Un budget qui, pourtant, constitue l’un des plus importants du lot, puisqu'il portait sur plus de 700 millions de dirhams durant les années précédentes. Notons d’ailleurs que la ville n’a pas encore pris sa décision quant aux appels d’offres relatifs à la collecte et à la gestion de la décharge de Mediouna.

Le quotidien indique aussi que le budget 2019 consacre un montant de 219 millions de dirhams au volet «urbanisme, logement et préservation de l’environnement», avec une panoplie de projets au programme. On note ainsi qu’un montant de 5 millions de dirhams sera alloué à l’aménagement et la réhabilitation des toilettes publiques souterraines, tandis que 3 autres millions de dirhams seront destinés aux études pour le transfert du marché de Derb Ghallef, Derb Omar, ou encore le marché de gros de céréales.

Par ailleurs, 27,5 millions de dirhams devraient aller aux subventions des associations et actions à caractère social. Sur le registre des recettes, les autorités de la ville prévoient une croissance de 27% pour l’année prochaine. L’Economiste fait aussi remarquer que les créances à recouvrer, à ce jour, sont évaluées à plus de 6 milliards de dirhams. 

Par Ismail Benbaba
Le 23/10/2018 à 22h39