Dans sa publication de ce mercredi, Aujourd’hui Le Maroc s’intéresse au secteur du capital-investissement. Le journal indique que 2022 a été l’année de désinvestissements en capital par excellence, ajoutant que 14 actes de ce type ont été recensés durant l’année, marquant un pic historique sur les 12 dernières années. Ces désinvestissements ont porté sur un montant global de 1,4 milliard de dirhams contre 882 millions de dirhams en 2021, qui est une année durant laquelle seulement 4 actes ont été enregistrés.
Notons que les principales sorties ont été réalisées auprès du marché secondaire du capital-investissement, et qu’il a été observé une part de 33% contre 27% pour les industriels. «Les sorties sur le marché secondaire ne se font pas seulement auprès des fonds marocains mais aussi des fonds étrangers qui affichent un intérêt croissant pour l’investissement dans ce marché au Maroc», explique Aujourd’hui Le Maroc, précisant que, sur les 22 dernières années, les fonds ont investi un cumul de 11,4 milliards de dirhams dont 1,4 milliard de dirhams de réinvestissements. La même source souligne qu’ils ont réalisé plus de 150 actes de désinvestissements pour un montant global de 7,3 milliards de dirhams, soit un encours de 4,1 milliards de dirhams.
«En termes de levées de fonds, 1,2 milliard de dirhams ont été levées, en repli de 37,9% comparé à l’exercice 2021. Ces levées ont été réalisées par six fonds d’investissement et ont été destinées intégralement à l’investissement au Maroc», indique le quotidien. Le cumul des montants levés à fin 2022 s’est élevé à 24,8 milliards de dirhams, et 5,5 milliards de dirhams de ce montant ont été destinés aux fonds d’infrastructures.
De même, on apprend que 2022 a enregistré un nouveau fonds sous forme d’Organisme de placement commun en capital (OPCC). «A travers ce nouveau fonds, l’actif net total des OPCC s’est consolidé de 59,82%, grimpant à 2,2 milliards de dirhams en 2022 contre 1,4 milliard de dirhams en 2021», indique-t-on. On note aussi qu’en 2022, il y a eu une orientation des investissements vers le secteur des services. «Ce dernier détient 29% des montants investis au moment où l’industrie détient 16% des entreprises investies. En revanche, le secteur des technologies reste faiblement investi, captant à peine 6% des entreprises investies», conclut Aujourd’hui Le Maroc.