Le chantier de la notation de la clientèle corporate des banques est bien avancé, nous apprend La Vie Eco dans sa livraison de ce vendredi 19 janvier, précisant que les parties prenantes enchaînent les réunions afin d’arrêter les critères et le mode opératoire de l’évaluation du risque des entreprises.
Selon l’hebdomadaire, la mise en place de ce dispositif devrait intervenir au courant du deuxième trimestre de cette année. Soulignons que ce référentiel commun de notation représente un pas important dans la relation entre les banques et les entreprises.
Pour les professionnels, le fait d’avoir les mêmes critères permettra d’éviter que les banques accordent des notes différentes. Soulignons que le but de cette notation est de permettre aux entreprises de connaître leurs forces et faiblesses de façon exacte et précise. Rappelons que ce chantier fait partie d’un ensemble de décisions prises lors de la réunion conjointe tenue le 26 juin 2016 entre Bank Al-Maghrib, le Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM) et le patronat (CGEM) en vue de relancer le crédit.
La Vie Eco affirme aussi que la notation sera accessible en agence à la demande de l’entreprise et que l’accès à la grille sera systématique et gratuit pour toutes les entreprises clientes.
Cependant, la consultation ne pourra être faite que par le représentant légal de l’entreprise ou une personne mandatée. Aussi, les banques devront-elles motiver tout refus de financement par une lettre explicative adressée à l’entreprise.
Force est de noter que les entreprises les mieux notées seront les mieux servies. Il est à souligner que lesdites notes sont évolutives et permettront à l’entreprise de savoir exactement comment elle est perçue par les banques, et donc savoir comment améliorer les différentes rubriques mal notées avant d’introduire une demande de crédit.
Ce dispositif permettra aussi aux emprunteurs dont le dossier a été rejeté de remédier aux carences en se basant sur les grilles qui leur sont fournies avant de refaire une demande de crédit.
La Vie Eco conclut en faisant remarquer que la mise en place de ce dispositif est un grand pas vers une analyse plus scientifique et plus fiable des vraies raisons qui limitent l’accès au financement.