La croissance à deux chiffres de la capacité bénéficiaire de la banque centrale s’explique principalement par l’amélioration du résultat de ses principales activités.
Plus en détails, le résultat des opérations de gestion des réserves de change a augmenté de 37% à 2,3 milliards de dirhams, dont 2,1 milliards de dirhams correspondant au revenu net généré par les placements obligataires, lequel affiche un bond de 42% en glissement annuel.
Cette évolution est essentiellement liée à la hausse des plus-values réalisées (+324 millions de dirhams) sur les cessions des titres de placement en dollars, dans un contexte baissier des taux et des intérêts obligataires (+182 millions de dirhams), consécutive à l’augmentation de la taille du portefeuille de placement en dollars.
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Le résultat des opérations de la politique monétaire a, pour sa part, connu une décélération du rythme de sa progression à 27% pour se situer à 1,7 milliard de dirhams, en lien avec l’atténuation du déficit de la liquidité bancaire durant le dernier trimestre de l’année, suite notamment à la réduction du taux de la réserve monétaire.
A l’inverse, le résultat des autres opérations a reculé de 11% à 489 millions de dirhams, particulièrement sous l’effet de la baisse de la vente des billets de banque destinés à l’export (-58 millions de dirhams).