Après plusieurs mois d’accalmie, la facture énergétique flambe. Elle s’est accrue de près de 50% pour ressortir à 22,8 milliards de dirhams. Cette augmentation s’explique par la reprise du cours du pétrole. Pour leur part, les achats de produits alimentaires ont également bondi à 16,7 milliards de dirhams contre 15,8 milliards de dirhams à fin avril. C’est ce que rapporte L’Economiste, dans son édition de ce lundi 22 mai.
D’après le journal, les importations sont également sur un trend haussier. Elles affichent une augmentation de 10% à 144 milliards de dirhams à fin avril dernier. C’est l’équivalent du double des exportations. Selon la Banque mondiale, dans son Mémorandum sur le Maroc, «si le rythme de diversification ne s’accélère pas, le Maroc ne pourra rejoindre le niveau de diversification actuel de la Roumanie que vers 2040. Les entreprises marocaines se lancent donc rarement à la conquête des marchés internationaux et, par conséquent, elles ne sont pas sous pression pour se développer».
L’Economiste précise, par ailleurs, que le déficit commercial ressort à 61,3 milliards de dirhams. Il s’est ainsi creusé de 17,5%. L’augmentation des importations est le résultat de la poursuite des approvisionnements en biens d’équipement.
Sur un tout autre registre, les quatre premiers mois de l’année 2017 ont été marqués par la baisse de deux sources importantes de revenus. Il s’agit des transferts MRE (-3,3%) et les recettes de voyages (-4,5%). Les recettes des investissements directs étrangers sont également en baisse. Elles sont ressorties à 9,4 milliards de dirhams à fin avril contre 11 milliards de dirhams à fin avril 2016.