Ces émissions représentent un taux de réalisation de 72% du total prévu par la Loi de finances 2023, indique la TGR dans son bulletin mensuel de statistiques des finances publiques (BMSFP) du mois d’août 2023, repris par Aujourd’hui le Maroc ce mercredi 13 septembre.
Les dépenses de fonctionnement émises sont de l’ordre de 182,3 milliards de dirhams, dont 100,9 milliards relatives aux traitements et salaires qui enregistrent une hausse de 3,1%.
Les dépenses de matériel ont augmenté de 8,3% (42,2 milliards de dirhams contre 38,9 milliards de dirhams) et les dépenses des charges communes ont enregistré une hausse de 15,9% (32,9 milliards de dirhams contre 28,4 milliards de dirhams), malgré la diminution de 14,2% des émissions de la compensation (19,1 milliards de dirhams contre 22,2 milliards de dirhams).
La part du budget général dans les remboursements, dégrèvements et restitutions fiscaux a augmenté de 2,8% en raison de la hausse des restitutions de l’IS (1,28 milliard de dirhams contre 360 millions de dirhams et de la baisse des remboursements de la TVA à l’intérieur (4,6 milliards de dirhams contre 5,29 milliards de dirhams).
La situation des charges et des ressources du Trésor dégage un déficit budgétaire de 42,3 milliards de dirhams à fin août 2023, contre un déficit budgétaire de 24,7 milliards de dirhams un an auparavant.
Ce déficit tient compte d’un solde positif de 20,6 milliards de dirhams dégagé par les Comptes spéciaux du Trésor (CST) et les Services de l’État gérés de manière autonome (SEGMA), contre un déficit du Trésor de 24,7 milliards de dirhams à fin août 2022 compte tenu d’un solde positif de 28 milliards de dirhams dégagé par les CST et les SEGMA, fait savoir la TGR.
S’agissant des dépenses à fin août, les engagements, y compris celles non soumises au visa préalable d’engagement, se sont élevés à 479,1 milliards de dirhams, représentant un taux global d’engagement de 61% contre 59% à fin août 2022 et un taux d’émission sur engagements de 87% contre 85% un an auparavant.