Ce document Stratégie expose le programme de collaboration entre la BAD et le Maroc pour les cinq années à venir, explique la BAD dans une note publiée sur son portail officiel. Et de souligner que cette stratégie a été conçue en vue d' accompagner le royaume dans ses efforts visant la création des conditions requises pour l’accélération de la transformation structurelle de son économie et la création d’emplois, en faveur d’une croissance plus "résiliente et inclusive".
La BAD portera une attention particulière à l’industrialisation de l’économie marocaine à travers les PME et les secteurs exportateurs. Et ce, en finançant des opérations à même de lever les contraintes que subissent les PME dans le développement et les secteurs exportateurs, avec pour objectif de soutenir le développement du tissu industriel, lit-on dans le document.
Et d’ajouter que la Banque panafricaine se concentrera également sur la question de l’emploi pour les populations les plus fragiles, notamment les jeunes et les femmes, en milieu rural, tout en encourageant l’entrepreneuriat, une meilleure adéquation entre la formation et le marché du travail et la pérennité des emplois créés dans le secteur agricole.
"La croissance verte est au cœur de cette stratégie de la BAD spécifique au Maroc, qui permettra de pérenniser la dynamique impulsée par l’organisation de la COP22 à Marrakech", rappelle la même source.
Pour faciliter une industrialisation verte, des infrastructures "vertes" seront développées, les énergies renouvelables et des moyens de transports durables seront promus, outre des procédés industriels propres, note la BAD qui laisse savoir que "les filières vertes seront ainsi encouragées dans les différentes régions du pays, tant au sein du système de formation que par l’utilisation durable des ressources au sein de l’écosystème agricole".
En outre, la BAD s’attachera à accompagner le Maroc dans l’extraordinaire développement de ses relations avec le reste de l’Afrique. Pour ce faire, explique-t-on, la Banque aidera à l’accélération des échanges commerciaux et des investissements, en prodiguant des conseils ciblés et en accordant des financements à des projets du secteur privé; ainsi qu’à des infrastructures d’échanges, à l’instar des plateformes logistiques et portuaires.
Et de conclure que la Banque panafricaine veillera à encourager également le Maroc à partager l’expérience et le savoir-faire qu’il a su développer avec ses partenaires africains.
A noter qu’à ce jour, le Maroc demeure le plus important client de la BAD et concentre le plus important portefeuille actif de projets, avec trente-cinq opérations en cours, représentant un engagement financier de près de 2,5 milliards de dollars.