Le groupe, déjà en difficulté avant la pandémie, avait annoncé fin mai 15.000 suppressions d'emplois dans le monde, dont 4.600 en France.
La firme au losange subit ainsi la perte nette la plus lourde de son histoire qui s'explique principalement par la contribution du constructeur automobile Nissan, dont Renault possède 43% du capital.
Cette participation a pénalisé le groupe à hauteur de 4,8 milliards d'euros, indique Renault dans un communiqué.
Dans le contexte de la crise sanitaire, les ventes du Groupe baissent de 34,9 % au premier semestre (1,26 million d’unités vendues) dans un marché mondial en recul de 28,3 %, note le groupe, ajoutant que le chiffre d’affaires suit cette tendance et s’élève à 18,4 milliards d’euros au premier semestre (-34,3 %).
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Après prise en compte d’un impact négatif de la crise sanitaire estimé à environ 1,8 milliard d’euros, le Groupe enregistre une marge opérationnelle négative de -1.203 millions d’euros au premier semestre avec un résultat d’exploitation à -2.007 millions d’euros après comptabilisation de charges non récurrentes.
"La situation est sans précédent, elle n'est pas sans appel", a indiqué le nouveau directeur général, Luca de Meo, cité dans le communiqué.
Luca De Meo qui a pris ses fonctions en début de mois s’est dit confiant en la capacité du groupe à rebondir.
La crise sanitaire a fortement impacté les résultats du groupe sur le premier semestre et est venue s'ajouter aux difficultés préexistantes, a expliqué de son côté la directrice générale adjointe Clotilde Delbos.