Des financements pour accompagner l’écosystème automobile. Dans son édition du jour, L’Economiste annonce plusieurs conventions signées entre les banques, l’Association marocaine pour l’industrie et le commerce automobile (AMICA) et le ministère du Commerce et de l’industrie en marge de la 6e édition du salon de la sous-traitance.
Le journal évoque celle de la BCP qui porte sur l’extension de son offre de produits, en DH et en devises, à destination des opérateurs locaux et des investisseurs internationaux. Celle-ci «intègre ainsi une offre globale en faveur des opérateurs pour le financement de leurs besoins d’investissement et d’exploitation, ainsi qu’un volet de produits dédiés aux salariés».
Le quotidien assure qu’Attijariwafa bank, Société Générale et le CIH sont également de la partie. La même source explique que de nouvelles filières qui n’existaient pas jusqu’alors sont en train de se développer (textile, plasturgie, acier/métallurgie, aluminium, amortisseurs, directions assistées, technologies embarquées,…) pour opérer à une montée en compétences avec un réel potentiel de développement et des temps longs à l’instar du cycle de vie du véhicule (10 à 15 ans en moyenne).
Il faut dire que le potentiel existe puisque le Maroc envisage d’atteindre un taux d’intégration de 65% dès 2020 et 85% pour PSA dès 2025. En attenant, il est de 50,5%. Ce qui laisse une marge de 35% pour les industriels marocains. La pièce de rechange est l’une des filières les plus prometteuses.
L’idée est d’accompagner les importateurs actuels à franchir le cap et investir dans la fabrication de ces pièces au Maroc avec comme perspective future l’exportation. Il y a aussi la filière des pneus. Sauf que L’Economiste pense qu’il est impossible de rentabiliser une telle industrie avec les volumes actuels (2 millions de pneus par an). Or le volume nécessaire varie entre 5 et 10 millions de pneus.