Automobile: le secteur poursuit son ascension

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Revue de presseKiosque360. En 2017, le secteur automobile a confirmé sa position de premier exportateur de l’économie nationale, avec un chiffre d’affaires d’environ 50 milliards de dirhams contre près de 12 milliards de dirhams en 2009. Ce succès, le Maroc le doit à sa stratégie attractive.

Le 03/04/2018 à 22h31

Dans sa livraison du 4 avril, L’Economiste revient sur les bonnes performances réalisées par le secteur automobile depuis plusieurs années, sous l’impulsion du Plan d’accélération industrielle (2014-2020). Le quotidien souligne notamment que, en 2017, l’automobile a confirmé sa position de premier exportateur de l’économie marocaine avec un chiffre d’affaires d’environ 50 milliards de dirhams, contre près de 12 milliards de dirhams en 2009. Et il faut dire que la tutelle nourrit de grandes ambitions dans la mesure où elle prévoit un chiffre d’affaires global, exportations incluses, de 100 milliards de dirhams en 2020.

Ce succès, le Maroc le doit à sa stratégie attractive qui a permis de séduire les géants mondiaux à l’instar du groupe Renault et du groupe PSA Peugeot, avec des dizaines d’équipementiers, fait remarquer le journal. A noter aussi que la qualité de l’infrastructure qui accompagne l’offre, avec notamment les deux plateformes industrielles intégrées dédiées et bénéficiant du statut de zone franche (Tanger Automotive City et Kénitra Atlantic Free Zone), joue aussi un grand rôle. L’Economiste affirme également que le groupe Renault s’approvisionne actuellement en pièces fabriquées à partir du Royaume pour ses usines marocaines et internationales, et ce à hauteur d’un milliard d’euros par an, avec une perspective de 1,5 milliard d’euros en 2023. On apprend aussi que le taux d’intégration locale du groupe Renault dépasse les 50% et que l’écosystème qu’il a mis en place avec ses fournisseurs a porté sur un investissement de 815 millions d’euros, ce qui a permis la création de près de 14.000 emplois directs et indirects au Maroc.

Le quotidien constate la même dynamique à Kénitra, avec le groupe PSA qui accélère la réalisation de ses projets. Aujourd’hui, la plateforme de Kénitra réalise près de 7 milliards de dirhams de chiffre d’affaires à l’export. Et ce montant devrait largement augmenter une fois que PSA aura démarré sa production. Face à cet engouement des opérateurs, d’autres zones industrielles comme celles de Tétouan, Fès et Meknès, commencent à drainer les équipementiers du secteur de l’automobile, conclut le journal. 

Par Ismail Benbaba
Le 03/04/2018 à 22h31