Dans sa note de conjoncture du mois de novembre 2021, la Direction des études et des prévisions financières (DEPF) relève que l’activité économique nationale affiche un rétablissement progressif et significatif. Cela s’explique, selon cette direction relevant du ministère de l’Economie et des finances, par les avancées enregistrées en matière de vaccination anti-Coronavirus, les mesures de relance engagées et les résultats très positifs de la campagne agricole.
Dans sa livraison hebdomadaire, La Vie Éco revient sur la note de la DEPF qui confirme la reprise économique au Maroc. Des signes de reprise dans plusieurs branches d’activités non agricoles, à forte contribution dans la valeur ajoutée nationale, ont été enregistrés courant 2021. Il s’agit en l’occurrence des industries extractives et manufacturières, de l’énergie électrique, du BTP et des télécommunications.
Pour autant, nuance la DEPF, "une persistance des tensions récessives" a été observée dans certains secteurs, particulièrement le tourisme, malgré le redressement progressif entamé en juin.
Sur le registre de la demande intérieure, la consommation des ménages poursuit sa progression, soutenue par l’amélioration des revenus générés par l’excellente campagne agricole.
D’autres facteurs expliquent la progression de la consommation des ménages, à l’instar de la bonne tenue des transferts des Marocains résidant à l’étranger (MRE) et la consolidation de la reprise des créations d’emplois et le raffermissement des crédits accordés aux ménages et ce dans un contexte d’inflation modérée.
Toujours selon La Vie Éco, l’investissement continue de s'accroître. Il est stimulé par la progression des importations des biens d’équipement, la hausse des recettes des investissements directs étrangers (IDE) et la croissance de l’investissement public. En effet, cette dynamique de l’investissement semble se confirmer par la croissance significative des créations d’entreprises (+53% en glissement annuel à fin août 2021).
Concernant les échanges extérieurs, la note de la DEPF précise que les exportations maintiennent leur dynamique, dépassant leur niveau d’avant-crise (+8,7% par rapport à fin septembre 2019). Cette bonne performance à l’export a concerné l’ensemble des secteurs, notamment les ventes d'OCP, l’automobile, l’aéronautique, l’industrie alimentaire, l’électronique et l’électricité et le textile et cuir.