Le sujet de la revalorisation de la rémunération des courtiers et agents généraux est sur la table depuis plusieurs mois. La médiation du président de l’autorité de régulation, l’ACAPS, a permis de réunir les protagonistes autour de la même table et de réaliser quelques avancées en la matière.
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Ce dossier implique les deux associations du secteur, à savoir l’Union marocaine des agents et courtiers d’assurance (UMAC), la Fédération nationale des agents et courtiers d’assurances au Maroc (FNACAM), ainsi que la Fédération marocaine des sociétés d’assurance et de réassurance (FMSAR). Cette dernière, par la voix de son président, Mohamed Hassan Bensalah, avait invité les deux associations des intermédiaires à s’unir pour former une seule confédération offrant un interlocuteur unique.
«La FNACAM a proposé à l’UMAC un projet de statuts de cette future confédération et a même finalisé avec elle les dernieres retouches, en présence du président de l’Acaps. C’est suite à cette dernière médiation du président de l’Acaps que la date du 3 mai a été fixée pour signer les statuts de la future confédération, en présence du président de l’ACAPS et du président de la FMSAR qui, à l’occasion, devrait ouvrir la discussion sur le dossier de la rémunération des intermédiaires», souligne la FNACAM dans un communiqué.
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Seulement voilà, la veille de la rencontre, poursuit la FNACAM, le communiqué de l’Umac rajoutait des conditions nouvelles qui n’avaient pas été exposées lors de la réunion avec le président de l’Acaps, bloquant la tenue de cette réunion qui devrait permettre de relancer les discussions avec les compagnies.
Tout en déplorant ce blocage, la FNACAM appelle l’UMAC à respecter ses engagements au sujet de la création d’une confédération.
Pour rappel, dans son communiqué publié en début de semaine, l’Umac avait rapporté que la réunion du 3 mai a été conditionnée par la validation préalable du contenu de la déclaration qui devrait être annoncée à la fin des discussions. L’UMAC aurait réclamé une déclaration confirmative du président de la FMSAR portant sur l’augmentation de 25% des taux actuels de commission, outre l’octroi d’une rémunération minimale de 250 dirhams pour chaque dossier sinistre. A en croire l’UMAC, la FMSAR n’a pas donné suite à cette proposition, d’où l’annulation de la réunion prévue début mai.