Le Plan Maroc Vert fait désormais l'objet davantage d'évaluation. C'est ce qu'on peut lire dans les colonnes du quotidien Aujourd'hui le Maroc, dans son édition du 19 décembre. Cette évaluation se décline, selon le ministre de l'Agriculture, en trois dimensions, censées régir la mise en œuvre de ce plan.
L'évaluation des filières consiste d'abord en l'examen approfondi des réalisations. En deuxième lieu, la dimension régionale porte sur les plans agricoles régionaux dont l'examen a commencé dans les chambres régionales. Quant à la dimension thématique, elle a fait l'objet d'une rencontre tenue à Skhirat avec les professionnels du secteur.
Pour le ministre de l'Agriculture, les programmes horizontaux sont décisifs pour le développement solide, sain et équilibré de l'agriculture. Selon Aziz Akhannouch, la croissance importante du PIB agricole est la meilleure illustration de l'évolution du secteur.
Cette année, ce PIB a augmenté de 125 milliards de dirhams, soit une croissance de 60% par rapport à l'année de lancement du Plan Maroc Vert. Il est prévu que cette croissance se chiffre à quelque 128 milliards de dirhams en 2019, selon le département de l'Agriculture.
De son côté, l'investissement bénéficie de mécanismes de motivation innovants. De par une approche d'intervention complémentaire, le secteur privé a investi 2,4 dirhams d'investissements publics. Dans le détail, l'investissement global a atteint depuis 2008 104 milliards de dirhams. En 2019, l'investissement atteindra 115 milliards de dirhams selon les prévisions du ministère.
En termes de gestion de l'irrigation, la surface équipée a atteint 560.000 hectares pour un investissement de l'Etat de l'ordre de 12,3 milliards de dirhams par le biais du fonds de développement agricole. Il est prévu que cette surface atteigne 610.000 hectares à l'horizon 2019, soit 38% de l'ensemble de la surface irriguée à l'échelle nationale.