La campagne agricole 2019-2020 démarre sous de bons auspices. Les anticipations sont positives quant à la réussite de cette nouvelle saison agricole, lancée officiellement dans la province de Sidi-Kacem, peut-on lire dans les colonnes du quotidien Aujourd’hui le Maroc, daté du 9 octobre.
Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture, confirme ainsi que tous les indicateurs sont bons pour atteindre une bonne récolte, et ce après une campagne marquée par une irrégularité de la pluviométrie. En effet, la campagne agricole 2018-2019 s’est caractérisée dans l’ensemble par une mauvaise répartition temporelle des précipitations, engendrant donc un retard de croissance des cultures, notamment des céréales, et une baisse des rendements plus ou moins importante selon les régions. «La production céréalière moyenne a été résorbée par une bonne performance des autres filières, notamment des agrumes (+15%), les olives (+ 22%) ou encore de la production de viandes rouges et blanches qui ont progressé respectivement de 2 et 4%. Espérons qu’on aura cette année une bonne pluviométrie pour réussir la nouvelle campagne», affirme Aziz Akhannouch.
Dans l’attente des premières précipitations, le ministère de tutelle dévoile une panoplie de mesures incitatives pour la nouvelle campagne. Non seulement elles consolideront davantage le rendement de l’agriculture marocaine mais elle encourageront, également, l’investissement dans le secteur. La finalité étant de développer une agriculture productive à forte valeur ajoutée et de créer une nouvelle émulation à la veille du lancement de la nouvelle phase du Plan Maroc Vert.
Parmi les facteurs encourageants dévoilés par Aziz Akhannouch, la disponibilité des intrants. Le département a mis à la disposition des agriculteurs 2,2 millions de quintaux de semences sélectionnées, et ce à des prix incitatifs. De son côté, le montant prévisionnel des subventions pour 2020 devrait croître pour se situer à près de 3,91 milliards de dirhams, pour un investissement global de 8 milliards de dirhams. Des mesures rigoureuses sont également prises en termes d’irrigation. Le ministre a évoqué la programmation d’une superficie de 487.000 hectares pour l’irrigation au niveau des grands périmètres, dont 23% pour les céréales.