Ils étaient très attendus, ils sont enfin là. Les textes fixant les formes et modalités d’approbation des projets d’agrégation et des aides qui leur sont accordées viennent enfin d’être publiés au Bulletin Officiel. Après la théorie, soit la promulgation de la loi en 2012, il était temps de passer à la pratique et donc à des mesures concrètes.
Le premier texte fixe ainsi les conditions d’identification de l’agrégateur, le nombre d’agrégés par projet et par filière ainsi que le taux des rendements exigés. Par exemple, un projet agrumicole autour d’une unité de conditionnement requiert un minimum de 48 agrégés sur une superficie minimale de 300 ha et l’objectif de rendement ne doit pas être inférieur à 20 tonnes/ha. Pour ce qui est de l’olivier, la superficie passe à 350 ha et le rendement est différencié selon les zones pluviales ou irriguées: 2 et 4 tonnes à l’hectare. Pour les autres secteurs, toutes les conditions peuvent être consultées sur ce lien:
Concernant le régime des aides au projet d’agrégation, il bénéficie à l’agrégateur promoteur d’un projet ainsi qu’aux agriculteurs et éleveurs agrégés. Trois catégories d’aides sont accordées dans ce cadre: des subventions à taux et plafonds pour l’équipement en irrigation localisée ou de compléments et pour l’acquisition du matériel agricole. (Par exemple: 30% du coût de matériel et des plafonds allant de 17.000 à 480.000 DH, selon le matériel). Mais, aussi, la subvention forfaitaire, accordé sous condition d’atteinte des objectifs minimaux. A titre d’exemple, elle s’élève à 1.500 DH/ ha pour un projet agrumicole et peut atteindre 3000 DH/ ha pour le palmier dattier.
Par Sanae El Asrawi
Le 13/08/2015 à 01h30