Le Conseil régional du tourisme (CRT) du Souss-Massa dévoile ses ambitions et ses priorités. Le Conseil a récemment présenté sa nouvelle feuille de route triennale.
La Vie Éco, qui revient sur le sujet dans sa publication en kiosque ce vendredi 5 avril, relève plusieurs initiatives destinées à booster le tourisme à Agadir et dans la région. Parmi ces initiatives, on note, entre autres, la promotion et le renforcement de l’aérien. Il s’agit de ratisser large, précise Rachid Dahmaz, président du CRT, cité par le journal. Dans les détails, l’hebdomadaire indique qu’au niveau de la promotion, il est fondamentalement question de mettre en œuvre une stratégie digitale à travers différents canaux pour donner plus de visibilité à la destination. Concernant l’aérien, la priorité est de renforcer la connectivité aérienne de la station balnéaire. En ce qui concerne le volet «produit et animation», le CRT veut lancer des kiosques d’informations qui feront office d’outils de communication. Il veut aussi structurer et valoriser des événements authentiques spécifiques à la destination et ayant une connotation touristique forte.
La Vie Éco précise qu’il s’agira d’un agenda annuel d’événements à dates fixes et que, pour accompagner cette dynamique et fédérer tous les intervenants, le CRT prévoit également de mettre en place un système d’information touristique régional. Le principal objectif est de booster l’attractivité de la destination et d'atteindre, d’ici 2021, plus de 1,5 million d’arrivées et plus de 7,24 millions de nuitées, soit respectivement 13% et 12% par rapport à 2018, précise le journal. Et le quotidien d'ajouter que le souci principal, actuellement, est de trouver les ressources financières, estimées à 99 millions de dirhams, pour soutenir ce plan triennal.
Toujours est-il que, estime La Vie Éco, il y aura fort à faire pour renforcer l’attractivité de la destination et mieux la desservir sur le plan aérien. Certains opérateurs estiment que la station balnéaire est complètement décalée par rapport à la concurrence et que le label «mer et soleil», à lui seul, n’est plus vendeur. Certains prônent également des mises à niveau urbaines.