La décision a été actée hier à l’issue d’une assemblée générale du syndicat des travailleurs au sol à l’aéroport Mohammed V. Aucun canal n’ayant été ouvert entre les grévistes et leur employeur, le bras de fer risque de se prolonger un moment encore, alors que des réclamations commencent à se faire entendre chez les passagers à l’arrivée de l’aéroport Mohammed V.
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La grève des bagagistes coïncide avec le démarrage d’un nouveau contrat liant l’Office national des aéroports (ONDA) aux sociétés en charge des services au sol, dont RAM Handling. Celle-ci a été reconduite suite à un appel d’offres international lancé en avril pour l’attribution de nouvelles licences handling. Le contrat liant RAM Handling à son sous-traitant, GPI, expire quant à lui en mai 2020.
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La centrale syndicale UMT revendique un taux de participation de 90% au mouvement de grève entamé, mardi 1er octobre. De leur côté, RAM Handling et l’ONDA se félicitent d’avoir réussi à assurer la continuité des prestations.
Selon nos informations, outre les collaborateurs volontaires de la RAM (mobilisés suite à un appel à candidatures et formés cela fait plusieurs semaines), RAM Handling a dû faire appel à un contingent de retraités relevant des Forces auxiliaires. Une solution qui n’a pas été du goût du syndicat des travailleurs au sol qui, par la voix de Noureddine Soulaik, membre du secrétariat national de l’UMT, y voit une violation du Code du travail, qui interdit de remplacer les salariés grévistes par de nouveaux recrutements.