Aéronautique: la réaction des industriels sur l’accord entre Bombardier et Spirit

L'usine de Bombardier dans la zone franche MidParc (Casablanca).  

L'usine de Bombardier dans la zone franche MidParc (Casablanca).   . DR

Le Groupement des industries marocaines aéronautiques et spatiales (Gimas) dit accueillir avec beaucoup d’enthousiasme l’annonce d’une entente définitive pour la vente des activités Aérostructures du canadien Bombardier à l’américain Spirit.

Le 01/11/2019 à 14h00

«Nous remercions Bombardier pour sa contribution à l’évolution du secteur au Maroc et, toujours dans notre rôle, nous soutiendrons Spirit AeroSystems, Inc. et les équipes locales dans la continuité de leurs activités au Maroc et dans la réussite de notre écosystème centré autour des aérostructures», peut-on lire dans un communiqué du Gimas, citant son président, Karim Cheikh.

Spirit AeroSystems est l’un des plus grands équipementiers fabriquant des éléments de structure d’avions (fuselages, ailes et supports de réacteurs). Depuis 2005, Spirit AeroSystems est un sous-traitant de Boeing pour l’ensemble de ses appareils. Le groupe emploie plus de 15.000 personnes à travers ses différents sites en Amérique du Nord, en Europe et en Asie et a réalisé en 2018 un chiffre d’affaires de plus de 7 milliards de dollars.

Spirit reprendra les activités de Bombardier liées aux aérostructures et aux services après-vente de Belfast, au Royaume-Uni; de Casablanca au Maroc; ainsi que les installations d'aérostructures de maintenance, de réparation et de remise à neuf de composants de Dallas, aux États-Unis pour une contrepartie en espèces de 500 millions de dollars et la reprise de passifs d’une valeur comptable totale supérieure à 700 millions de dollars, y compris des avances gouvernementales remboursables et des passifs de retraite. 

Par Ayoub Khattabi
Le 01/11/2019 à 14h00