Les métiers mondiaux, que le Maroc a érigé en choix stratégiques, affichent de belles performances, sauf pour l’aéronautique. Ce dernier enregistre des exportations en baisse de 6,6% entre 2020 et fin mai 2021, comme l’indique le ministère de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’administration lors du dernier point face aux commissions des finances parlementaires, rapporte Aujourd’hui le Maroc qui rappelle, dans son édition de ce 4 août, que l’activité a été paralysée durant de longs mois, avant d’être bouleversée en raison de la pandémie de Covid-19.
Même si ce secteur semble encore tourner au ralenti, le Maroc compte bien booster l’activité. La région de l’Oriental est notamment au centre de sa nouvelle stratégie, comme le met en avant le journal, prenant l’exemple de l’axe Oujda-Bouarfa où sont prévus plusieurs changements.
Le Royaume projette également de devenir le leader du recyclage d’avions en Afrique. En effet, l’Office national des aéroports (ONDA) planche sur le lancement d’un nouvel appel d’offres international dans le cadre d’un contrat sur la conception, la construction, le financement et l’exploitation d’un centre de stockage et de recyclage des aéronefs. Un premier appel d’offre avait déjà été lancé avant que les responsables ne fassent marche-arrière, préférant prendre plus de temps et introduire des changements au projet, dévoile le quotidien, avant de décortiquer les bénéfices immenses de ce type de recyclage. En fin de vie, les avions pourraient être démembrés, plus précisément les moteurs retirés pour être revendus afin d’être réutilisés, tout comme l’avionique, les trains d’atterrissage, les câbles ou encore les sièges. Quant aux restes des débris, ils serait possible d’en extraire de l’aluminium ainsi que d’autres métaux.