Le positionnement du Maroc au niveau international se renforce. Ce 20 juin, devant la Chambre des conseillers, le chef du gouvernement, Saâd-Eddine El Othmani, a dressé un bilan globalement satisfaisant des exportations marocaines réalisées dans le cadre des accords de libre-échange. La part du royaume sur le marché mondial est passée de 0,11% en 2007 à 0,15% en 2017, grâce à l'augmentation de la part du marché marocain en Afrique, en Amérique et en Asie, ainsi qu’au développement positif des exportations des métiers mondiaux du Maroc, rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 21 juin.
Les performances du Maroc se succèdent: 16% par an durant ces dix dernières années pour le secteur automobile, une moyenne annuelle de 13,2% pour l’aéronautique et de 7,7% pour l’industrie alimentaire. Autre point positif: le développement du contenu technologique des expéditions du Maroc, avec une progression de 54,2% en 2017 contre 30,6% en 2007. Le rythme des ventes a également augmenté en raison de la diversification des partenaires économiques, avec des taux de croissance de 16,4% dans le cadre des échanges commerciaux avec les États-Unis, de 30% avec la Turquie, de 16% dans le cadre de l'accord d'Agadir et de 6,10% avec l'Union européenne (UE), précise le journal qui ajoute que, fin 2017, les échanges du Maroc avec l’Europe avaient atteint 414 milliards de dirhams contre 229 milliards de dirhams dix ans plus tôt.
Mais, pour le chef du gouvernement, «les échanges commerciaux et les investissements directs étrangers au Maroc ne reflètent pas les opportunités réelles offertes par les économies des pays avec lesquels le Maroc a conclu des accords de libre-échange», relève encore le quotidien. Saâd-Eddine El Othmani appelle ainsi les acteurs économiques marocains à notamment diversifier leurs exportations vers ces pays.