En marge des réunions de printemps de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international du 15 au 20 avril, l’ambassade du Maroc à Washington a organisé un dîner-débat sous le thème «Économie marocaine: défis et perspectives», en présence de la ministre de l’Économie et des finances, Nadia Fettah.
Dans son allocution, l’ambassadeur du Maroc aux Etats-Unis, Youssef Amrani a mis en avant les avancées économiques enregistrées par le Royaume, sous le leadership du roi Mohammed VI, faisant du Maroc aujourd’hui un modèle de résilience et de gestion post-crises. Le diplomate a également évoqué le partenariat stratégique solide et multiforme liant le Maroc aux Etats-Unis dans la promotion des ambitions communes, tant au niveau bilatéral que multilatéral.
De son côté, la ministre de l’Economie et des Finances a mis en avant la trajectoire des réformes tous azimuts engagées au Maroc. D’après elle, «cette dynamique réformatrice s’appuie sur une vision royale inscrite dans la durée». Et d’ajouter «que le Nouveau modèle de développement en cours de concrétisation au Maroc est le fruit de cette stratégie prospective, d’institutions solides ainsi que d’un processus inclusif impliquant toutes les parties prenantes».
Lors de son intervention, la ministre a évoqué plusieurs réformes majeures, à l’instar de la consolidation des fondements de l’Etat social, notamment à travers la mise en œuvre du chantier royal de la protection sociale, via la généralisation de l’assurance maladie obligatoire de base au profit des catégories démunies, ainsi que l’opérationnalisation de l’aide sociale directe.
«Aujourd’hui, quatre millions de personnes bénéficient de ces transferts, une avancée rendue possible grâce à la mise en place d’un solide système de registre national unifié», s’est-elle félicitée, faisant observer que le Royaume a fait preuve de résilience malgré un contexte marqué par la montée de l’inflation et les répercussions de la pandémie du Covid-19 et du séisme d’Al Haouz. En 2023, la croissance de l’économie marocaine s’est établie à 3,2%, alors qu’elle doit se chiffrer à 3,4% cette année.