Situé quartier Marshane, l'Alcazar a pu être réhabilité grâce à un programme de restauration des cinémas, dans la lignée d'un projet plus global de réhabilitation et de valorisation de la médina de Tanger.
Selon feu Noureddine Sail, critique de cinéma et ancien directeur du Centre cinématographique marocain (CCM), ce patrimoine culturel tangérois a été «une des premières écoles du Septième Art dans le Royaume, avec le Vox et le Capitole». Ses espoirs que de tels monuments soient réhabilités ont été exaucés.
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Inauguré en 1919, le cinéma Alcazar abritait, à ses débuts, des pièces de théâtres, avant de devenir une salle de cinéma à part entière. Puis est venu le temps de sa décadence, progressivement, l'Alcazar a été abandonné, jusqu'à devenir ce bâtiment décrépi, dont l'architecture typique des débuts du XXe se devait d'être sauvée.
Plusieurs associations culturelles, de défense du patrimoine, tant tangéroises que régionales ont à plusieurs reprises lancé des appels insistants pour que cette salle retrouve son lustre d'antan.
Des appels qui ne sont pas restés vains, et aujourd’hui, ses militants en sont heureux, au vu du résultat.