Cette exposition d’œuvres "surréalistes" autour du thème de la femme a été inaugurée hier, samedi 2 octobre. L'écrivain et essayiste Fouad Laroui a bien résumé le sens de cette exposition en écrivant, dans une préface dédiée à cet évènement, que "l'artiste n'a pas d'âge, il ne vieillit pas".
Imane Feriani livre ainsi des œuvres qui offrent un "merveilleux voyage dans l'univers de la Femme dans tous ses états". "La Femme est, selon elle, conceptualisée et questionnée (...) le dos tourné dans des compositions colorées et superposées".
Si l'imaginaire est de mise dans les toiles d'Imane Feriani, elles sont également le résultat de rencontres humaines marquantes avec "des femmes iconiques anonymes" c'est à dire des rencontres avec "la force, la beauté, l'espoir, l'audace et le courage".
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Abdelhadi Benbella quant à lui, offre des œuvres tantôt "abstraites, tantôt figuratives, tantôt surréalistes". De lui, Nadia Rhessal, artiste peinture, a dit que "la lecture des œuvres d'Abdelhadi Benbella n'est toujours pas accessible, ses messages sont cryptés et leur déchiffrage se trouve uniquement chez lui".
De son côté, le Français Jean-Baptiste Valadié, le représentant de la troisième génération de cette exposition, est un "artiste peintre, sculpteur, graveur, dessinateur, lithographe et illustrateur".
Installé au Maroc avec son épouse depuis plusieurs années, Jean-Baptiste Valadié adore créer un monde imaginaire que domine la femme, les profondeurs des eaux et le désert. Les organisateurs de cette exposition disent de lui que ses tableaux "sont tellement prégnants qu'ils engagent le visiteur dans une discussion autour de la passion, l'émotion et le rêve".
