Le film succède à "Parasite" du cinéaste sud-coréen Bong Joon-ho, qui avait remporté le prix en 2019.
Julia Ducournau devient ainsi la deuxième réalisatrice couronnée de l’histoire du festival, 28 ans après Jane Campion pour "La leçon de Piano".
Le Grand Prix, deuxième prix le plus prestigieux à Cannes, est revenu ex-aequo au cinéaste iranien Asghar Farhadi pour "Un héros" et au réalisateur finlandais Juho Kuosmanen pour "Hytti ndo 6" (Compartiment n°6).
Le Prix du jury a été attribué ex-æquo au fil "Le Genou d'Ahed" de Nadav Lapid et "Memoria" d'Apichatpong Weerasethakul, tandis que le Prix de la mise en scène a été remporté par le réalisateur français Leos Carax pour "Annette".
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L'Américain Caleb Landry Jones a décroché le Prix d'interprétation masculine pour sa performance remarquable dans "Nitram" alors que la Norvégienne Renate Reinsve a reçu le prix d'interprétation féminine pour sa performance dans "Julie en 12 chapitres" de Joachim Trier.
Le Prix du scénario a été attribué aux Japonais Ryusuke Hamaguchi et Takamasa Oe pour le film "Drive My Car", alors que "Murina", premier film de la Croate d'Antoneta Alamat Kusijanovic a reçu le prix de la Caméra d'or.
Dans la catégorie court-métrage, la Palme d’or est revenue à "Tous les corbeaux du monde" de Tang Yi, au moment où le court-métrage "Céu de Agosto" (Le ciel du mois d'août), du Brésilien Jasmin Tenucci (Brésil) a été récompensé par la mention spéciale du jury.
Au total, 24 films, dont "Haut et Fort" du Marocain Nabil Ayouch, étaient en lice pour la Palme d'or du festival.
Les films ont été départagés par un jury de prestige présidé par le producteur, réalisateur et scénariste américain Spike Lee.