Programmée au cours de ce Ramadan sur la première chaîne de TV, Al Aoula, Bnat El Assass a eu des critiques favorables et a été plébiscitée par les téléspectateurs, tant par la qualité de sa mise en scène, le jeu de ses acteurs que par le thème abordé. La série, composée de 30 épisodes pour une durée de 50 minutes chacun, est l’une des rares satisfactions de ce mois.
Pour son réalisateur, la condition sine qua non du succès de toute œuvre se résume en la sincérité. «La sincérité dans les choix et la mise en application du projet. La série s’est basée sur un scénario bien ficelé qui n’a rien laissé au hasard, en s’attardant jusque dans les moindres détails. Le casting, le choix acteurs, a été également un atout majeur pour relever le challenge», déclare-t-il.
Dans les rôles principaux, on en retrouve d'ailleurs une pléiade, qui ont déjà fait leurs preuves, et d’autres, qui s'illustrent dans cette série. Mouna Fettou, Aziz Al Hattab, Souad Khoyi, Dounia Boutazout, Mansour Badri se donnent la réplique et séduisent par l’interprétation du rôle qu’ils campent. D'autres comédiens, des jeunes notamment, brillent eux aussi par la qualité de leur jeu.
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«Mais il y a aussi la thématique, ajoute Driss Roukhe. Nous avons abordé plusieurs sujets qui touchent de près les Marocains, comme l’infidélité, l’addiction, l’exode rural, les problèmes des jeunes, etc. Bnat El Assass est en fait, si je puis dire, le miroir de notre société».
A propos du décès peu apprécié des téléspectateurs du personnage de Azizi Tayeb, Driss Roukhe, qui a lu de nombreux commentaires à ce propos, s’en réjouit dans le mesure où cela émane de l’appréciation de son travail, «c’était dans l’ordre des choses, mais d’autres événements tout aussi poignants vont suivre dans les prochains épisodes».