Pour ces membres contestataires, l’UEM est devenue propriété entre les mains d’une «poignée de personnes ne représentant malheureusement pas la majorité des écrivains marocains», une situation qui a dénaturé le rôle de cet organisme le réduisant à un outil aidant à servir des intérêts personnels, selon un communiqué signé par les 15 démissionnaires, dont le360 a obtenu copie.
Selon les démissionnaires, «l’accumulation des écarts dans la gestion de l’Union et l’insouciance sans précédent qui la caractérise», les ont contraints à se retirer de l’Union jusqu’au «rétablissement» normal de la situation, faisant savoir que leur démission «ne signifie aucunement le retrait définitif de la scène culturelle marocaine».
Les démissionnaires sont Abdelfattah Lahjomri, Chouaib Halifi, Charaf Eddine Majdouline, Mahmoud Abdelghani, Noureddine Saddouk, Salah Bousrif, Mohamed Boudouik, Mohamed Boukhzar, Khalid Kacem, Azeddine Hamrouch, Mourad Kadiri, Abdellatif El-Bazi, Abdellatif Mahfoud, Ikram Abdi et Chafik Zougari.
L’UEM est dirigée par Abderrahim El Allam élu président en 2012.