Le Salon international de l’édition et du livre (SIEL) dans sa 28ème édition a pris fin hier dimanche 11 juin à Rabat. Selon un bilan du ministère de la Jeunesse, de la culture et de la communication, la manifestation a accueilli 240.000 visiteurs, en augmentation de 20% par rapport à l’édition précédente.
Pour rappel, la 28ème édition du SIEL, la deuxième depuis sa délocalisation à Rabat sur le site de l’OLM Souissi, a réuni 737 exposants de 51 pays (dont 139 du Maroc) qui ont animé 287 stands sur une superficie de 14.000 m².
En plus d’un vaste fonds éditorial, avec 120.000 titres et 2 millions d’exemplaires regroupant plusieurs domaines de connaissance, en augmentation de 20% par rapport à l’année précédente, le salon a été animé par 221 activités culturelles. Il s’agit de conférences, de débats, d’ateliers et de signatures d’ouvrages, auxquelles ont pris part 661 écrivains, intellectuels et poètes marocains et étrangers.
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Le Québec était l’invité d’honneur de cette 28ème édition, avec un pavillon imposant, où une trentaine d’auteurs, d’éditeurs et de libraires sont allés à la rencontre du public et ont partagé les particularités du secteur de l’édition au Canada ainsi que sa diversité et les enjeux liés à son développement.
Le SIEL 2023, rappelle le département de Mohammed Mehdi Bensaïd dans un communiqué, «a été l’occasion aussi pour les professionnels québécois d’échanger avec leurs homologues marocains et d’explorer les opportunités de collaboration et de partenariat dans les domaines de la coédition et de l’édition numérique, entre autres».
L’Afrique, invitée d’honneur de la précédente édition, n’était pas en reste. Avec la présence d’une dizaine de pays, le pavillon africain était la vitrine des savoirs et savoir-vivre d’un continent riche de sa grande diversité linguistique, ethnique et culturelle.
Un cycle de conférences «Résonnances africaines» était d’ailleurs programmé, histoire de mettre en valeur les potentiels humains, naturels et culturels dont regorge l’Afrique et de débattre de diverses questions intéressant le continent sur les plans politique, économique, culturel ou encore environnemental. Sans oublier que le Nigérian Wole Soyinka, premier lauréat africain du prix Nobel en 1986, était l’invité de marque de cette édition.