La galerie d’art L’Atelier 21 ouvre ses portes au monde coloré et éclectique de Hassan Hajjaj. L’espace casablancais sera recréé à partir du 5 décembre selon le monde de représentations et l’atmosphère qu’imprime cet artiste à ses créations. Hassan Hajjaj fait partie des Marocains qui se sont le mieux imposés sur la scène internationale. Il est adulé et célébré à Londres, à Paris, à New York et à Dubaï.
Hassan Hajjaj a réussi à façonner un monde très attaché à l’imagerie marocaine. Un imaginaire créatif puisant ses éléments dans le quotidien, le banal, le populaire et le kitch. La recherche picturale de Hassan Hajjaj est un mélange de genres traditionnels: la photographie, le paysage urbain, le design et le préfabriqué pour des rendus colorés.
À travers cette exposition, le public pourra, et jusqu’au 13 janvier 2018, découvrir une série d’œuvres d’une rare capacité d’attraction où l’artiste met en valeur le bouillonnement de la scène culturelle marocaine.
Hassan Hajjaj y construit sa galerie d’artistes et d’agitateurs culturels de prédilection. Un monde où se mêlent plasticiens, musiciens, chanteurs, designers, cinéastes. En somme, l’artiste invite le spectateur à connaître et à admirer ses stars marocaines.
Né en 1961, Hassan Hajjaj fait partie des artistes marocains les plus connus sur la scène internationale. Ses œuvres ont intégré des collections de renom dont le Victoria & Albert Museum (Londres, Royaume-Uni), le Los Angeles County Museum of Art (Californie, États-Unis), la Fondation Kamel Lazaar (Tunisie) et le Brooklyn Museum (New York, États-Unis).
L’œuvre de Hassan Hajjaj cristallise «le passé et le contemporain; les blessures de l’Orient et l’hégémonie de l’Occident, les écarts du pop art et la prose du fashion street, l’imagerie populaire et le luxe scintillant», explique l’universitaire et critique d’art Youssef Wahboun dans le texte du catalogue d’exposition.
Dans «My Maroc Stars», Hajjaj revendique aux artistes marocains le droit de renverser les rapports Nord/Sud, d’aspirer au succès international, et à travers eux, «dégage le portrait d’un Maroc tendu vers une vie nouvelle, impatient de s’arracher à ses relents d’incertitude, enragé à casser la chrysalide de je ne sais quelle attente», indique Youssef Wahboun.