L’idée, le personnage de «L’Qatorze», le casting, la scénariste Bouchra Malek nous dit tout sur la série «Bayn Al Qosour»

Bouchra Malek, scénariste.

Le 07/04/2024 à 15h04

VidéoLa série «Bayn Al Qosour» diffusée sur MBC5 et sur la plateforme Shahid, est réalisée par Hicham El Jebbari et écrite par Bouchra Malek. Dans un entretien accordé à le360, la scénariste raconte comment est né le personnage de «L’Qatorze» interprété par le rappeur Bawss, Anas Basboussi de son vrai nom.

«Bayn Al Qosour» est l’une des séries les plus suivies durant ce mois de ramadan à la Télévision. Réalisée par Hicham El Jebbari et diffusée sur MBC5 et sur la plateforme de streaming Shahid, elle réunit à l’affiche une belle brochette d’acteurs, du calibre de Houda Raihani, Farah El Fassi, Saadia Ladib, Aziz Hattab, Mohammed Kheyi et le rappeur Anas Al Bassboussi, alias Bawss. Ce dernier interprète le personnage «L’Qatorze» qui a eu droit à une vague d’éloges sur les réseaux sociaux.

À propos de ce rôle en particulier, la scénariste Bouchra Malek déclare dans une interview accordée à le360, qu’il est inspiré en partie d’une histoire vraie. Celui d’un gardien de voiture, dans un des quartiers populaires de Casablanca au passé sombre. Ancien repris de justice, une fois sortie de prison, il change de vie et ne succombe plus à ses comportements criminels, mais «s’amourache» d’une jeune fille. «Lorsqu’elle voit les cicatrices sur son visage, elle en a peur, c’est là, qu’il eu l’idée d’asperger son visage d’un produit abrasif pour camoufler ces cicatrices, ensuite, il se retrouve à l’hôpital...» déclare notre scénariste, qui précise que le nom de «L’Qatorze» est relatif à une taille précise d’un couteau.

Bouchra Malak raconte que l’écriture du scénario de «Bayn Al Qosour», est partie d’une envie de raconter des quartiers oubliés du Maroc et de ce qui s’y cache. «Combien de fois on se rend dans des quartiers chargés d’histoire et on est envahit par une sorte de nostalgie. Derrière chaque porte close, il y a des secrets de famille...».

À propos de l’export des séries marocaines, Bouchra Malek ne mâche pas ses mots. «Il faut augmenter les budgets. On ne peut pas faire un cake avec de la farine seulement» déclare la scénariste, tout en stipulant que les annonceurs marocains, doivent prendre conscience qu’ils peuvent investir dans la Culture. Mais pour cela, il faut aussi en parallèle, faire confiance aux jeunes générations de techniciens de l’audiovisuel, afin d’injecter du sang neuf et insuffler une nouvelle dynamique.

Par Achraf El Hassani et Said bouchrite
Le 07/04/2024 à 15h04