Le Festival national du film de Tanger, dans sa 23e édition, démarre ce vendredi 27 octobre à 19 heures avec la traditionnelle cérémonie d’ouverture prévue pour la première fois au Borj Dar El Baroud, où un village éphémère a été installé.
C’est vers cet espace en plein air, à proximité de l’ancien port de la ville, que les festivaliers vont affluer dans quelques heures pour assister au coup d’envoi officiel de cette grand-messe du cinéma.
Au programme: deux hommages à deux personnalités du septième art: Latef Lahlou et Fatema Loukili. Ensuite, le public pourra apprécier le film d’ouverture Soleil de printemps réalisé et produit par l’un des pionniers du 7e art au Maroc, Latef Lahlou.
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Ce film en noir et blanc récemment restauré par le Centre Cinématographique Marocain (CCM) raconte l’histoire d’un fonctionnaire d’origine paysanne qui n’arrive pas à s’intégrer et à s’adapter au mode de vie de la ville de Casablanca. Les rôles principaux ont été interprétés par Hamidou Benmessaoud, Fatima Chikh, Fatima Regragui, Aziz Maouhoub et Mohamed El Keghat.
En tout, 45 films sont en lice pour remporter l’un des prix de cette grand-messe du cinéma marocain, répartis en 15 longs-métrages de fiction, 15 courts-métrages de fiction et documentaires et 15 longs-métrages documentaires.
Dans la liste des longs-métrages de fiction, on retrouve Abdelinho de Hicham Ayouch, Al di là de Othman Naciri, Coup de tampon de Rachid El Ouali, Hamida Ejayeh de Mostafa Derkaoui, Jalaldine de Hassan Benjelloun, Jours d’été de Faouzi Bensaidi, Le bleu du caftan de Maryam Touzani, Le verre de l’amitié de Naoufal Beraoui, Les damnés ne pleurent pas de Fyzal Boulifa, L’esclave d’Abdelilah El Jaouhary, Mon père n’est pas mort d’Adil El Fadili, Oasis des eaux gelées de Mohamed Raouf Sebbahi, Queens de Yasmine Benkiran, Sound of Berberia de Tarik El Idrissi et Un été à Boujad d’Omar Mouldouira.
Côté courts-métrages de fiction et documentaires: Sur la tombe de mon père de Jawahine Zentar, Sahara mon amour de Latefa Ahrrare, Débris d’Aiman Benslimane, Le chant du péché de Khalid Maadour, No key de Walid Messanoui, La mère du clown de Manal Ghoua, Madame Pipi de Fouad Souiba, Seminal Animals de Karim Souissi, The last wave de Mustapha Fermati, Phone breaker de Hamza Atifi, L’ancienne maison d’Achraf El Moutaoukil, Amira de Rachida Saadi, Saouls de Yassine El Moujahid, Hurry up de Karim Tajouaout et L’ombre de mon père de Sarra Rkha.
Présidé par la productrice marocaine Souad Lamriki, le jury de la compétition long-métrage de fiction comprend Souad Houssein, fondatrice djiboutienne de l’Observatoire panafricain audiovisuel et cinéma, Maria Daif, journaliste et critique cinéma, la comédienne Zahia Zahiri, Hammadi Gueroum, universitaire et critique cinéma, le réalisateur et scénariste Mohcine Besri et le comédien Malik Akhmiss.
Le jury de la compétition court-métrage sera, quant à lui, présidé par la productrice Rita El Quessar, entourée de la scénariste et réalisatrice Fatima Boubakdy, de la comédienne Fatima Ezzahra El Jaouhari, du comédien et réalisateur Mohamed Achaour, ainsi que du réalisateur et producteur Munir Abbar.
Le jury de la compétition long-métrage documentaire sera présidé par le réalisateur Ali Essafi et comprendra la journaliste, réalisatrice et scénariste Soumia Derhourhi, ainsi que le journaliste et critique de cinéma sénégalais Aboubacar Demba Cissokho. Enfin, Nour Eddine Lakhmari présidera le jury de la compétition «Film d’écoles», qui sera composé de la productrice et réalisatrice Zhour Fassi Fihri et de la comédienne Sonia Okacha.