Dakhla s’apprête à accueillir la 11ème édition de son festival international du film, prévue du 2 au 8 juin prochain. L’évènement prendra place comme à l’accoutumée au Palais des congrès, pour les cérémonies officielles, mais aussi pour la projection des films en compétition, en attendant la concrétisation du projet de création d’une salle de cinéma dans la ville. Cependant, des projections en plein air sont également programmées sur la place Moulay Hassan.
Au menu de cette 11ème édition, dont le budget approximatif avoisine le 1,5 million de dirhams (dont une subvention de 650.000 DH du Centre cinématographique marocain), une vingtaine de films seront en lice pour remporter l’un des quatre trophées du festival, à savoir le Grand Prix, le Prix du Jury, le Prix de la meilleure interprétation féminine et enfin le Prix de la meilleure interprétation masculine.
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Le jury longs métrages sera présidé par Frieda Ekotto, romancière et présidente de la section des études africaines à l’Université du Michigan aux États-Unis, tandis que Bilal Marmid, journaliste et critique de cinéma, présidera le jury des courts métrages.
La sélection, qui n’a toujours pas été annoncée officiellement par les organisateurs, comprendra des films représentant le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Rwanda, l’Angola, l’Ouganda, l’Afrique centrale, les Comores, le Burkina Faso, l’Égypte, le Cameroun, la Tunisie, la Somalie, le Ghana, les îles Maurice et le Maroc.
Des hommages seront rendus à trois personnalités du monde du septième art, en l’occurrence l’actrice marocaine Asmaa Khamlichi, le réalisateur et producteur angolais Zézé Gamboa et l’actrice égyptienne Rania Farid Chawki.
Dans une déclaration pour Le360, le président de l’Association d’animation culturelle et artistique des Provinces du Sud, organisatrice du ce festival depuis sa création il y a dix ans, précise que des rencontres avec des professionnels du cinéma seront destinées aux jeunes cinéastes. Ainsi, Nadia Touijer animera un atelier sur les techniques de montage, alors que Kawtar Tazmouti consacrera le sien au financement des films, alors que le réalisateur Abdelouahed Mjahed, dont le dernier film «Dados» est toujours en salles, évoquera son expérience de l’autoproduction.
