Ainsi, les prix des meilleures interprétations féminines et masculines sont revenus à Amel Ben Heddou et Said Harrassi dans "Solo" de Mohamed Hor et Naouar Youssef et Samer Omrane dans " Statico" du Syrien Jamel Chekir.
La pièce théâtrale "Solo", écrite par Mohamed El Hor et Hajar El Hamidi, avait remporté le Grand prix de la 19è édition du Festival national du théâtre organisé début décembre à Tétouan sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI.
Toujours dans le cadre de la compétition officielle, le prix de la meilleure œuvre n’a pas été attribué, alors que celui de la mise en scène est revenu à la Tunisienne Wafa Taboubi et l’Irakien Ali Daim pour leurs œuvres respectivement "Les veuves" et "0 négatif".
Pour le prix du texte théâtral, il a été attribué au Syrien Chadi Douier pour "Statico" et à l’Algérien Rezgui Mallel pour "Bahidja" de Ziyani Chérif Ayed.
Onze œuvres théâtrales représentant le monde arabe et l'Afrique ont pris part à la compétition officielle de cette édition, organisée depuis le 08 décembre.
Parmi ces pièces théâtrales figurent aussi "Freedom House" du Tunisien Chedly Arfaoui, "L'expérience" de l’Egyptien Ahmad Ezzat El Alfi, "Témoins de la nuit" du Jordanien Khalil Naceerat.
Le continent africain était en lice avec trois œuvres en l'occurrence "Psychose 4,48" de Sow Souleymane et Talla Kpomahou de la Côte d'Ivoire, "Adjuge" de Luca G.M.Fusi et Ildevert Meda du Burkina Faso et "Je tuerai le singe" d’Amandine Sagneset et Kaomi Vignon du Mali.
Pas moins de 100 pièces de théâtre, dont 56 représentations tunisiennes, cinq africaines et 14 arabes, seront présentées dans le cadre de ces Journées Théâtrales de Carthage.
Au menu de ces journées figuraient plusieurs formations sur "l'art du comédien", "Construction des décors et des accessoires" et "le langage du corps", ainsi que des débats portant notamment sur "la place de la critique théâtrale aujourd'hui et demain", "l'industrie théâtrale" et "les droits d'auteurs".
En marge de ces Journées Théâtrales de Carthage, un hommage avait été rendu à quatre icônes du quatrième art dans le Monde arabe et en Afrique, à savoir l’Egyptien Mohamed Sobhy, la Kenyane Mumbi Kaigwa et les Tunisiens Ahmed Maaouia et Anissa Lotfi.
A cette occasion, une cérémonie officielle a été organisée au Centre de la Musique arabe et Méditerranéenne (CMAM) à Sidi Bousaid, au cours de laquelle des spots et courts-métrages ont été projetés retraçant le parcours de chacune des personnalités honorées du monde des arts et de la culture.
Cet hommage fait partie d'une série d'autres hommages organisés par les JTC 2017 à de grandes figures et références du théâtre arabe et africain vivantes et disparues.
La compétition officielle des JTC affiche son retour lors de cette 19ème édition après son annulation dans 8 éditions consécutives depuis la 11è édition de ces Journées, une biennale créée en 1983.
Il relate un témoignage émouvant de Zahra Ahmed qui raconte l'histoire de son émancipation d'un passé douloureux, où elle était obligée de vivre comme un homme, à travers un voyage empreint de spiritualité et de piété