Après l’écrivain Adonis en 2018, le prestigieux prix «Citta dello Stretto», dit Prix Rhegium Julii, créé en 1984 dans la ville de Reggio de Calabre, a été remis, pour cette année 2019, à Tahar Ben Jelloun. La cérémonie a eu lieu hier soir, dimanche 15 décembre, au théâtre Francesco Cilea de cette ville du sud de l’Italie.
Le prix Reghium Julii vient récompenser l’ensemble de l’œuvre de cet écrivain que le grand public a découvert en 1987, lorsqu’il s’est vu attribuer le Prix Goncourt pour La Nuit sacrée.
Par la remise de ce trophée, le jury entend «distinguer un auteur arabo-méditerranéen dont l’œuvre est un humanisme qui lutte contre le racisme, les discriminations, l’exploitation des immigrés et qui dénonce toutes les formes de corruption qui gangrènent les sociétés de la Méditerranée».
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L’œuvre littéraire de Tahar Ben Jelloun, explique le jury de ce prestigieux Prix calabrais, «n’épargne pas non plus ce qu’il appelle «les ambiguïtés de l’Occident» ».
Le prix Reghium Julii a été décerné, par le passé, à de grands écrivains comme les prix Nobel Yannis Ritsos, Toni Morisson, Josif Brodskij.