Membre de l'académie Goncourt depuis 1995, ancien lauréat du plus prestigieux des prix littéraires du monde francophone (en 1977), Didier Decoin était jusqu'à présent secrétaire général de l'institution et avait la charge d'annoncer chaque automne le nom du lauréat du Goncourt.
Fils du cinéaste Henri Decoin, Didier Decoin a d'abord été journaliste de presse à France Soir avant de collaborer à plusieurs journaux comme Le Figaro ou les Nouvelles littéraires. Ce passionné des faits-divers a participé à la création du magazine VSD et travaillé sur Europe 1. Féru de navigation, il a longtemps été chroniqueur à la revue Neptune Moteur.
Parallèlement au journalisme, il entame une carrière de romancier. Il a 20 ans lorsqu'il publie son premier livre, "Le Procès à l'amour". Celui-ci sera suivi d'une vingtaine de titres, dont "John l'Enfer" pour lequel, en 1977, il reçoit le prix Goncourt.
A deux reprises, il a assuré la présidence de la Société des gens de lettres. Il a également été l'un des fondateurs de la SCAM (Société civile des auteurs multimedia).
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Scénariste pour le cinéma, il travaille pour des réalisateurs comme Marcel Carné, Robert Enrico, Henri Verneuil, et Maroun Bagdadi avec qui il recevra, pour le film "Hors-la-vie", le prix spécial du jury au festival de Cannes.
Mais c'est à la télévision que Didier Decoin consacre l'essentiel de ses activités. Auteur de très nombreux scripts originaux et d'adaptations, et après avoir dirigé pendant trois ans et demi la fiction de France 2, il reçoit en 1999 le Sept d'Or du meilleur scénario pour "Le Comte de Monte-Cristo" (mini-série télévisée diffusée en 1998).
Il est président du Festival International des programmes audiovisuels (FIPA) depuis 2012.
Marin averti, fier de son titre de président des Écrivains de marine, Didier Decoin vit en Normandie sur la presqu'île du Cotentin.
Il est marié et est père de trois enfants. Son fils Julien Decoin est aussi écrivain.