Sarim Fassi Fihri, le directeur du centre cinématographique marocain (CCM) a réagi à un article, publié le mardi 4 avril, qui évoque ses liens avec deux personnes désignées par le CCM pour faire partie de la nouvelle commission du fonds d’aide au soutien cinématographique.
Dans un message envoyé à notre rédaction, le directeur du CCM tient à préciser que les personnes citées dans l’article ne sont pas salariées par la société de production MPS.
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«Abdelhak Fikri y a été effectivement employé, mais il a quitté cette société en novembre 2012. Depuis il travaille comme free-lance et n’a jamais collaboré depuis avec MPS. Quant à Driss Tahri, il n’a jamais été un salarié de MPS mais a assuré la direction de production de certains films en tant que free-lance» souligne-t-il. Et d’ajouter: «Driss Tahiri a également fait partie de plusieurs commissions du fonds d’aide, celle de 1995, puis en 2008-2009, et enfin 2012-2013 et 2014, alors que je n’étais pas directeur du CCM».
Selon Sarim Fassi Fihri, ces deux personnes ont été proposées au ministère de tutelle pour la sous-commission d'évaluation parmi d'autres noms et ont été retenues sur la base de leur CV et de leurs compétences dans l'établissement et l'évaluation des budgets de films. «Ils n'ont donc aucune responsabilité dans le choix des films retenus par la sous-commission de lecture», souligne le directeur du CCM. Une manière de clarifier en substance que ces personnes évalueront l’aspect financier et non pas le contenu du scénario.
Sarim Fassi Fihri précise également avoir abandonné la gérance de MPS dès sa nomination, en 2014, à la tête du centre cinématographique marocain. Il précise au demeurant à ce propos: «sachez qu'en dix huit ans à la tête de la Chambre Marocaine des Producteurs de Films, MPS n’a déposé qu'une seule fois un projet à la commission du fonds d'aide car je considérais que je ne pouvais pas défendre les producteurs auprès de la commission du Fonds d'Aide et dans le même temps demander à cette même commission de considérer favorablement mes projets de films. Tous les films marocains que j'ai co-produits ont été déposés par d'autres sociétés de production».
Les membres de la commission de ce fonds d’aide au soutien cinématographique, doté de 75 millions de dirhams, sont nommés pour une durée de deux ans renouvelable. Oui, il faut bien lire 75 millions de dirhams et non pas 40 Mdhs comme écrit dans l'article qui a fait réagir le patron du CCM. Il affirme: «à l’instar des années précédentes le fonds est toujours doté de 75 Millions de DHS». Tant mieux pour l'industrie cinématographique dans notre pays.