Le Conseil de la ville de Casablanca a signé une convention de partenariat avec la SDL Casa Events et animation pour la gestion du Grand Théâtre de la mtéropole économique, conçu par les artichectes Christian de Portzamparc et Rachid Andaloussi. L'établissement, dont la construction a été entiérement achevée en juin 2019, a enfin un gestionnaire.
Casa Event, dirigée par le très contesté Mohammed Jouahri, a pour mission de gérer les lieux, programmes, billetterie, évènements, etc. pour une durée de deux ans.
Une question s'impose, cependant: pourquoi un contrat à durée déterminée? Pourquoi deux ans? «C'est la durée qui reste du mandat du PJD au sein du conseil de la ville», déclare, le sourire narquois, Abdessamad Haiker, vice-président du conseil de la ville Casablanca.
Alors qu'il a refusé de donner des informations concernant ce sujet devant la caméra de le360: «je n'ai pas d'information à ce propos», s’est-il contenté de dire. Loin des caméras, mais toujours en présence d’une journaliste de le360, la langue de l'adjoint au maire Abdelaziz Omari semble curieusement se délier.
Lire aussi : Le Grand Théâtre de Casablanca se fait attendre, les artistes s'impatientent
Abdelmalek El Kheili, chargé de la culture au sein du conseil de la ville, est aussi laconique. Il déclare qu'il y avait une proposition de création d'une nouvelle SDL exclusivement dédiée à la gestion du site: «oui c'était en discussion en effet, mais le problème c'est que la création d'une SDL (validée par le ministère de l'intérieur, NDLR) est une longue procédure qui nécessite beaucoup de temps», renchérit-il.
La signature de la convention avec Casa Event devrait être votée par les conseillers lors de la session ordinaire du conseil de la ville, prévue le 17 octobre.
«Le projet va passer», affirme une source au sein du conseil à le360. Pourtant lors de la réunion de la session ordinaire de ce jeudi 3 octobre, plusieurs présidents de commissions au sein du conseil, ont vivement critiqué la société de développement local. «Cette SDL a échoué sur tous les plans», a déclaré El Houcine Nassrallah représentant le parti de l'Istiqlal. «Il faut injecter du sang neuf et changer les directeurs des SDL», a t-il suggéré.
Abdelaziz Omari, maire fantomatique de Casablanca, en a pris acte et proposé de lancer des appels à candidature pour sélectionner les plus méritants des futurs directeurs des SDL.