Dalal Abou Amneh: "Je chante parce que j'aime chanter, la Palestine est en moi"

Dalal Abou Amneh, chanteuse palestinienne.

Dalal Abou Amneh, chanteuse palestinienne. . Adil Gadrouz / le360

Le 23/07/2022 à 09h55

VidéoDalal Abou Amneh, chanteuse palestinienne, va animer un concert ce samedi 23 juillet 2022 à 21h00 au théâtre Mohammed V de Rabat. Le360 l'a rencontrée.

La chanteuse palestinienne Dalal Abou Amneh anime un concert ce samedi soir, 23 juillet, au théâtre Mohammed V de Rabat. Cet évènement verra la participation de l’orchestre du Maestro Salah Morsli Cherkaoui.

«Ce spectacle a pour objectif de revaloriser le patrimoine populaire chez les deux peuples, marocain et palestinien. Ce patrimoine classique de Tarab devient avec le temps un patrimoine populaire. Comme si c’était un chant tiré de l’âme collective des gens qui l’écoutent. Ce concert, ce sera un tableau du patrimoine populaire palestinien et celui du patrimoine marocain», déclare l’artiste dans un entretien avec Le360.

Dalal Abou Amneh, médecin de profession, et animatrice de télé avec l’émission «Parcours féminin», a créé sa propre troupe de musique lorsqu’elle avait 16 ans à peine. «J’ai toujours interprété la musique classique orientale populaire. Mais je n’ai jamais eu l’ambition d’être une artiste commerciale», déclare-t-elle avant de préciser qu’elle n'a jamais abandonné ses métiers de médecin neurologue et d'animatrice télé. L’artiste possède tout simplement plusieurs cordes à son arc et en est fière. Elle considère que son message et sa mission personnelle sont de transmettre l’espoir dans l’esprit des gens.

Soigner l’âme à travers la chanson. C’est l’ambition de Dalal Abou Amneh qui y croit dur comme fer. «En tant que médecin neurologue, je crois en la force et au pouvoir de la musicothérapie», souligne l’artiste avant de poursuivre, «la musique existait bien avant la parole».

Soufie dans l’âme, Dalal Abou Amneh s'oppose à la fusion de la musique traditionnelle, classique et populaire avec la musique moderne. La peur de dénaturer le patrimoine musical existant fait que la chanteuse palestinienne est contre la chanson dite commerciale.

Par Achraf El Hassani et Adil Gadrouz
Le 23/07/2022 à 09h55