Le 12 octobre, à Dhahran, en Arabie saoudite, Mariam Bououd, doctorante de 25 ans, s’est vue remettre le prix «Lecteur de l’année dans le monde arabe» pour sa présentation d’un texte littéraire traitant de la domination de l’aspect matériel sauvage sur les relations humaines à l’ère moderne. La jeune femme originaire de Tetouan s’est imposée devant des concurrents venus d’Egypte, d’Irak, de Tunisie et d’Arabie saoudite.
Dans une autre catégorie, la jeune Fatima Kettani, âgée quant à elle de 10 ans, s’est vue remettre le prix du «Lecteur prometteur», après avoir fait forte impression sur le jury et le public avec une lecture portant sur l’univers et la cosmonautique.
Au total, sur les 106.000 participants issus de pays arabes qui ont pris part à cette édition du concours, dix finalistes originaires d’Arabie saoudite, de Syrie, de Tunisie, d’Algérie, d’Égypte, d’Irak et du Maroc se sont qualifiés pour la finale. Le jury de cette compétition comprenait le secrétaire général du Prix international du roi Fayçal, Abdulaziz Al-Sabeel, le président de l’Union des écrivains des Émirats arabes unis, Sultan Al Nuaimi et la poétesse et experte de l’Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ISESCO), Raouda Hajj.