La sixième Biennale de Marrakech se tiendra du 24 février au 8 mai. Plusieurs endroits historiques de la ville, principalement dans l’ancienne médina, serviront de lieux d'expositions le temps de l'événement, durant trois mois. En attendant de finaliser le programme, les organisateurs ont donné un aperçu général sur cette sixième édition. Une biennale qui a pour titre «Not new now», traduisez «Rien de neuf aujourd’hui» et non pas «Quoi de neuf?» aujourd’hui, comme l’ont traduit les organisateurs.
Cette édition de la Biennale est un éternel recommencement. L’art contemporain est dans une sorte de renaissance perpétuelle, dans un éternel recommencement. « Oui c’est vrai, c’est une mise en abîme, une remise en question au quotidien», affirme Reem Fada, la commissaire principale de la Biennale.
Et Mohammed Amine Kabbaj, le président exécutif de la Biennale, de renchérir: «C’est ainsi. C’est cyclique». Les visiteurs de la Biennale sont donc invités à découvrir les œuvres exposées avec un regard neuf, comme s’ils n’avaient rien aperçu auparavant.
Au menu de cette sixième édition, des œuvres in situ, au Palais Badii et au Palais Bahia. «Nous avons voulu encore une fois investir ces lieux chargés d’histoire. C’est là où cela se passe», souligne Reem Fada.
Le syrien Khalid Malas, la Marocaine Ytto Berrada, la Palestinienne Mouna Hattoun font partie de la cinquantaine d’artistes programmés. Suite a un appel à projet pour le programme parallèle, les organisateurs ont reçu 350 demandes et ont sélectionné une trentaine de projets venant d’Asie, du Pacifique et d’Amérique. Enfin, dernière nouveauté, la Biennale va abriter l’édition 2016 de "On marche", le festival de danse contemporaine et l’évènement des arts de la rue “Alwan’art”.
