«Anonyme», le téléfilm d’Amine Abou Noussair, met le rappeur Dada à l’affiche

Sur le tournage, à Casablanca, du film «Anonyme», réalisé par Amine Abou Noussair.

Le 21/10/2024 à 08h24

VidéoDans le téléfilm «Anonyme», réalisé par Amine Abou Noussair, la passion pour la musique l’emporte sur les difficultés de la vie quotidienne. Le film raconte l’histoire d’un jeune rappeur et met en avant les ambitions des artistes de la scène hip hop marocaine.

Le réalisateur Amine Abou Noussair vient de commettre «Anonyme», un téléfilm qui plonge au cœur de la scène rap marocaine. Co-écrit avec son ami et scénariste Nabil Mansouri, il raconte l’histoire d’un jeune rappeur contraint de reléguer sa passion musicale au second plan sous la pression familiale, avant que celle-ci ne reprenne le dessus.

Le téléfilm met en vedette le rappeur Anoir Dada, dans le rôle principal, aux côtés de l’actrice Rababe Gouyd. Originaire d’Agadir, Dada se dit profondément connecté à son personnage. «Le rôle que j’incarne me ressemble beaucoup. Son histoire est similaire à la mienne. J’ai apprécié collaborer avec le réalisateur, qui est aussi talentueux qu’ambitieux», a-t-il déclaré lors d’un entretien avec Le360.

Le tournage, auquel nous avons assisté, s’est déroulé sur la place Nevada, à Casablanca, aux abords du Skate Park, un lieu choisi pour illustrer l’effervescence de la scène urbaine. «Ce n’est pas juste un téléfilm. C’est un rêve que je suis en train de réaliser avec toute l’équipe mobilisée pour ce projet», déclare Amine Abou Noussair, exprimant sa gratitude envers son équipe.

Nabil Mansouri insiste pour sa part sur le message derrière ce téléfilm. «Il raconte l’histoire d’un jeune passionné de rap, issu d’un milieu modeste, qui doit travailler pour assurer un revenu stable. Mais cela ne l’empêchera pas de poursuivre son rêve de devenir un rappeur célèbre», explique-t-il. Avec «Anonyme», les deux compères espèrent ainsi déconstruire les clichés entourant les rappeurs marocains, et démontrer qu’il est possible de concilier une carrière professionnelle et une passion artistique.

Par Achraf El Hassani et Khalil Essalak
Le 21/10/2024 à 08h24