Anciens abattoirs de Casablanca: Casa Animation gestionnaire du site

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La Fabrique culturelle des anciens abattoirs de Casablanca cherche toujours un gestionnaire. Une convention sera bientôt signée entre le conseil de la ville de Casablanca et les troupes résidentes aux abattoirs. La wilaya du grand Casablanca propose une gestion par Casa Animation.

Le 17/01/2017 à 15h45

La porte des anciens abattoirs de Casablanca est toujours fermée. Les artistes résidents dont Jauk El Malek, ses compères de la troupe du théâtre Nomade, ceux du cirque Colokolo et de la compagnie Accroche-toi, attendent impatiemment la signature d’une convention avec le Conseil de la ville de Casablanca dirigé par le pjdiste Abdelaziz Omari.

C’est ce que confie à le360, Mohammed Hassouni, directeur de la troupe du théâtre Nomade. Depuis décembre 2014, cette structure travaille sur le site, sans convention puique l'association Casamémoire qui gérait les lieux, n'était plus habilitée à renouveler cet accord.

L’association Casamémoire qui gérait les lieux, a quitté les abattoirs en juillet 2016. Depuis, le théâtre Nomade est le seul interlocuteur du conseil de la ville de Casablanca.

Avec le lancement dans deux ans du chantier de restauration des anciens abattoirs de Casablanca, le Conseil de la ville a envoyé une mise en demeure au théâtre Nomade.

Ce document stipule que toutes les troupes résidentes doivent quitter les lieux dans un délai de trois semaines. Mais suite à une réunion avec Khalid Safir, wali du Grand Casablanca, les choses ont évolué. Ce dernier a clairement autorisé le théâtre Nomade à continuer de travailler in situ.

La mise en demeure n’est donc plus d’actualité. «Une convention devra être signée dans les semaines à venir avec le Conseil de la ville de Casablanca. Elle clarifiera le statut de la Fabrique culturelle des anciens abattoirs de Casablanca», ajoute la même source.

En principe, la Société de développement local (SDL) Casa Animation devrait gérer administrativement les lieux. Le programme culturel quant à lui, devra être géré par un collectif chapeauté par une association culturelle, dont l'identité n'a pas encore été dévoilée.

Par Qods Chabaa
Le 17/01/2017 à 15h45